Fondé en 1992, Transglobal Underground (TGU) est un collectif londonien qui a su depuis ses départs mélanger riffs électroniques et musiques ethniques. Agrémenté de multiples instruments de percussions, de guitare, sitar, basse et de choristes, Transglobal nous transporte dans un monde hypnotique, mélé de puissance et d'énergie dans la musique que les musiciens nous distillent.

Ces musiciens sont issus de divers univers rythmiques. On peut citer Natacha Atlas chanteuse égyptienne qui s'est donnée pour but de rapprocher la musique orientale du monde occidental, Count Dubulah, un des fondateurs de TGU, fondateur également de Temple of Sound et participant au groupe Fun-Da-Mental, qui ont collaboré sur plusieurs albums.

Les membres actuels,
Coleridge, Doreen Thobekile, Gurjit Sihra, Hamid Man Tu, Sheema Mukherjee, TUUP, et Tim Whelan ont pour la plupart des carrières différenciées, développant différents projets musicaux, et apportent une part de leurs racines dans Transglobal Underground. Le mélange des styles donne un résultat étonnant et détonnant !

J'ai découvert Transglobal Underground lors des métissages, une émission qui a survécu aux années et changements de la radio Couleur 3. Les métissages ainsi que l'émission La Planète Bleue durant le milieu des années 90 m'ont divulgué foule de bons groupes et m'on permis d'enrichir ma culture musicale à bon escient.

Transglobal n'a pas fait exception. Depuis leur découverte à la radio, je n'ai eu de cesse que de trouver un de leur album. A cette époque, pas d'internet, peu de moyens, et surtout, difficile de trouver des cd de musiques alternatives dans les grandes enseignes, qui se cantonnaient à distribuer quasi-uniquement les groupes biens connus des grandes mutlinationales de la musique. C'est chez Bonzo, petit disquaire de quartier à Sion que j'ai pu trouver mon bonheur après maintes recherches infructueuses.

Il était là, il venait d'arriver. Il se nommait "Rejoice Rejoice". Le nouvel album de Transglobal, que j'ai acheté sans même une écoute (oui, j'aime bien les coups de têtes en matière de musique et de lecture, et en général je suis rarement déçu). Je suis rentré chez moi, j'ai filé dans ma chambre pour l'écouter, et j'ai vibré pendant plus d'une heure sur cette musique envoutante et percutante.

Depuis le temps que j'écoute leurs créations, Transglobal Underground est pour moi un des rares groupes dont chaque album est un émerveillement, un renouveau. Chaque opus apporte son lot de nouveautés. Depuis quelques années déjà, le groupe s'est résolument tourné vers un style avec des vocals façon rap, tout en gardant leurs sonorités orientales d'origine.

Mon premier concert à la mythique salle du Fri-Son. J'en garderai des souvenirs impérissables. Mon ami Jean m'avait averti de leur passage à Fribourg, et avait pu nous dégoter des billets au dernier moment. Etant déjà sur place, ils nous attendait, Malina, ma meilleure amie, son ami David et moi, pour le concert dont je révais depuis des années.

Au premier rang, à quelques mètres de la scène, pénétré par les sons de la sitar, du dohl et des djembés, transporté dans un univers mystique, pris d'une envie irrésistible de bouger, de danser, c'était une expérience acoustique d'une grande intensité.

Nous avons même eu droit à une invité surprise, Laurence Revey, la "fée valaisanne" dans une longue et étrange robe verte, qui a chanté avec eux Pastourelle.

Découvrez ou redécouvrez le mélange de genre qu'est Transglobal Underground, pionnier de cette fusion des musiques orientales et occidentales.

La page My Space vous donnera un aperçu de leurs prestations sonores et visuelles.

On peut également trouver sur youtube une série de vidéo tels que :

- Tribal Night,
- Transglobal Underground + Karaván Familia SZIN 2006

Listen and enjoy