Un dimanche qui s'annonce gris
Dimanche... rentré au crépuscule, a 4 heures, qui se sont rapidement transformé en 5 après un changement d'heure sur les horloges de ma maison. Soirée funky/techno un peu lassante sur la fin. Mais l'esprit était ailleurs.
Hier ce fut la déception. J'avais pensé pouvoir encore y croire, je me sentais toujours bien dans ses bras, j'avais commencé à planifier dans ma tête les envies et désirs enfouis de chacun. Je savais que ça demanderai du temps, des sacrifices, des compromis. J'essayais d'oublier les erreurs passées pour tenter de me concentrer sur le présent et l'avenir.
Malgré ces efforts, d'amour son coeur n'a plus. Malgré ces paroles, la lassitude a repris le dessus. Tous les efforts du monde n'auraient surement pas suffit. Il y a bien longtemps qu'une part de chacun s'était brisée. Les peurs et les malaises avaient déjà fait leur travail de sappe. Même si j'ai appris à dépasser certaines peur et à exprimer mes sentiments, la sincérité n'était pas réciproque. La peur de ne pas être à la hauteur d'une barre imaginaire qu'elle se fixait continuellement trop haut a fini par avoir raison de ses belles paroles et sa motivation.
Aujourd'hui à nouveau, le moral n'est pas au beau fixe et la tristesse se lit dans mes yeux. A vouloir courir après des chimères, on finit par prendre la réalité en pleine figure. Tous ces souvenirs communs, malheureusement, appartiennent au passé. Le processus de reconstruction doit redémarrer, il faut recommencer à faire face à la vie et à la solitude, même avec plein de gens autour...
C'était mon coup de gueule du jour, comprendront ceux qui pourront... j'en avais besoin. Et c'est mon blog, après tout